NAPOLÉON ET
LES PLACES FORTES EN Allemagne
(Revue
d’Histoire n°127 – juillet 1911)
De Magdeburg à Hamburg, il n’y avait sur l'Elbe aucun point
fortifié, et la distance entre ces deux forteresses était trop considérable -
111 kilomètres à vol d'oiseau - pour que Napoléon ne
se préoccupât point de constituer des points d'appui et des têtes de pont dans
cette partie du cours du fleuve, Il choisit, à cet effet, l'embouchure du canal
de Plauen et celle du Havel, et décida la construction de deux petites places
en terre, pour lesquelles il suffirait d'une garnison de 1,000 hommes. Pour
les plans, il s'en rapporta « aux talents et aux lumières du général
Haxo », en lui recommandant, toutefois, de terminer les travaux et la mise
en état de défense pour le 1er août. D'après les instructions de
l'Empereur, ces places situées sur la rive gauche de l'Elbe, - la seule que
l'armistice lui donnât, - mais sur le bord même du
fleuve, devaient comprendre des îles autant que possible, intercepter la
navigation et battre l'embouchure du Havel et du canal de Plauen. Elles doivent
être disposées, ajoutait l'Empereur, de manière « qu'aussitôt
que nous serons maîtres de la rive droite, je puisse adapter une tête de pont
qui défendrait le pont qui serait construit dans ces deux endroits et se lier
avec ces places sur la rive gauche, de manière à ne
former qu'un tout..., de sorte que l'ennemi ne puisse investir ces places qu'en
ayant deux ponts sur l'Elbe, un pont sur le Havel et un pont sur' le canal de Plauen ». Malheureusement,
le projet de Napoléon ne put être complètement réalisé. Haxo constata qu'à
l'embouchure du canal de Plauen, « les localités
de la rive gauche de l'Elbe n'étaient pas favorables à la construction d'une
place; les travaux furent donc ajournés jusqu'à la prise de possession de la
rive droite ». Le cours moyen de l'Elbe était ainsi assuré à la
Grande Armée, tant comme ligne de défense que comme base d'opérations permettant
des manœuvres sur les deux rives.
A l'embouchure du fleuve, la possession de Hamburg était pour Napoléon « de la plus haute importance politique et d'une grande importance
militaire » : les forces établies en ce point maintenaient la
liaison avec le Danemark, notre allié, supprimaient un centre de communication
des Russes et des Prussiens avec l'Angleterre, contenaient le Mecklenburg et,
dans le cas d'une reprise de l'offensive, étaient en mesure de menacer Berlin.
Aussi, au moment des négociations pour l'armistice, l'Empereur avait-il tenu
très fermement à conserver Hamburg, fût-ce au prix de l'abandon
de Breslau.
« Vous leur représenterez, écrivait-il à Caulaincourt, que, s'ils veulent réellement la paix, aucune paix ne
peut être faisable aux dépens du territoire constitutionnel de l'Empire ».
Hamburg avait été évacuée par les Russes dans la nuit du 29 au 30 mai,
et Davout, de concert avec les Danois, avait occupé la ville dès le
lendemain. Napoléon n'apprit cette heureuse nouvelle que six jours plus tard
et chargea aussitôt le Major général d'expédier à Davout un courrier porteur de ses instructions. « Commencez sur-le-champ ce qui est nécessaire pour mettre Hamburg à
l'abri d'un coup de main ... Mon intention est qu'on relève les parapets et
qu'on arme les bastions… Que le prince d'Eckmühl envoie sur-le-champ l'état de
ce qui manque (en artillerie) pour que ce soit expédié de Magdeburg. Qu'il
fasse aussi faire des ouvrages de campagne aux îles, de manière que le passage
soit toujours sûr et qu'il fasse mettre la citadelle de Harburg à l'abri d'un
coup de main... C'est un travail de la plus haute importance. Il faut faire en
sorte qu'on soit toujours maître de passer l'Elbe vis-à-vis de Hamburg et que,
depuis Harburg jusqu'à Hamburg, il y ait continuité de forts, de redoutes qui
nous rendent absolument maîtres de toutes les îles. Il faut même faire des
ponts sur tous les bras, hormis les bras principaux, où l'on établira deux
ponts volants, un pour la marée montante et un pour la marée descendante, comme
j'en ai fait établir à Anvers ». L'Empereur
recommandait encore de mettre des ponts-levis à toutes
les portes, de placer cent pièces de canon en batterie, de fermer les bastions
par des palissades à la gorge, en prévision d'une insurrection des habitants,
de recreuser les fossés, de refaire les chemins couverts, d'avoir des bâtiments
« qui rendent maîtres de toutes les passes ». A
Lüneburg, Napoléon prévoyait de petits travaux de campagne, de façon qu'un
millier d'hommes y fussent à l'abri de la cavalerie et des troupes légères. La
garnison de Hamburg serait constamment de 6,000 hommes de « troupes réglées », capables de garder la place contre « une armée considérable ». Elle avait pour
refuge une citadelle établie entre la ville et la rivière, indépendamment du bastion situé « au milieu du
lac », fermé à la gorge et formant « une dernière
citadelle ayant des mortiers qui puissent bouleverser la ville ». L'Empereur
prescrivait enfin d'abattre dans le plus bref délai toutes les maisons bâties
sur l'emplacement de la future citadelle, sur les remparts et sur les glacis,
Il chargea le général Haxo de se rendre à Hamburg, d'y
passer huit jours et de « tracer lui-même la citadelle », après quoi il retournerait à Magdeburg, dont le général Teste
assurerait le commandement en son absence.
Le même jour, 7 juin, Napoléon expédia directement des instructions
complémentaires à Davout. 11 eût fallu dix ans de travaux et quarante
millions, 25,000 hommes et un matériel immense, pour faire de
Hamburg une place qui pût soutenir un long siège. Mais l'Empereur tenait à ce qu'elle pût se défendre contre 50,000 hommes et « soutenir quinze ou vingt jours de tranchée ouverte ». Ces résultats, il
voulait les obtenir dans le courant de l'année, avec la seule dépense de deux ou
trois millions, avec un matériel de 150 bouches à feu et une garnison de 6,000 hommes qui résisterait en dernier lieu à Harburg
dans les îles et dans la citadelle pendant un ou deux mois, « selon la capacité et le degré de perfection auquel sera portée cette
citadelle ». La construction de celle-ci devrait être entreprise « sans perdre une heure » ; l'intention de Napoléon était d'en faire une
tête de pont sur la rive droite, tandis que Harburg remplirait le même office
sur la rive gauche, les îles étant un moyen de communication.
Suivaient, sur l'organisation de la place, certains détails précis déjà
communiqués à Davout par le major général. L'Empereur
terminait sa lettre en ces termes, d'une parfaite logique: « Vous savez que je n'ai point vu Hamburg, que l'on doit étudier l'esprit
de l'ordre que je donne et non la lettre, de manière qu'au 15 juillet il n'y ait aucune difficulté à laisser 6,000 hommes isolés à Hamburg, et que leur communication avec la rive
gauche soit à l'abri de toute inquiétude ».
Ce message fut porté à Davout par un officier d'ordonnance de
l'Empereur, appartenant au génie, chargé de voir en détail Hamburg, les îles,
Harburg, Lüneburg, Lübeck, le fort de Cuxhaven et de rendre compte de tout ce
qui s'y passait, et de la direction imprimée aux travaux. Le général Baltus fut
chargé du commandement de l'artillerie; quatre compagnies de cette arme avec
200 milliers de poudre furent dirigées de Wesel sur Hamburg. En fait de troupes
de campagne, Davout disposerait de cinq divisions d'infanterie, sur lesquelles
« trois, ou au moins deux » opéreraient
dans la direction de Berlin, dès que l'armistice serait dénoncé.
Les préoccupations de l'Empereur au sujet de Hamburg étaient telles
qu'il y envoya encore, en qualité de missi dominici, son aide
de camp, le général Drouot, puis le 5 juin, un deuxième officier d'ordonnance,
appartenant à l'artillerie, qui visiterait la place, les îles
et Harburg, verrait l'armement, les approvisionnements, etc..., et reviendrait
ensuite à Dresde pour rendre compte à Napoléon de la
situation. Le Ministre de la Guerre fut invité à expédier
« sans délai » 100,000
kilogrammes de poudre, de Wesel sur Hamburg, et à tirer des places de la Hollande
et même de Magdeburg tout ce qui serait nécessaire pour l'armement de Hamburg.
Des approvisionnements devaient y être réunis pour 10,000 hommes pendant six
mois. « Je désire avoir avant le 10 juillet, écrivait
l'Empereur, 150 pièces de canon placées sur les remparts et dans les batteries
extérieures, approvisionnées à 600 coups, et au moins 2,000,000 de cartouches
et tout ce qui est nécessaire pour une longue défense ».
Le 1.3 juillet, la place devait être en état de
soutenir un siège.
Un décret impérial, en date du 17 juin, créait
auprès d'un général de division ayant le titre de gouverneur - ce fut le
général Hogendorp - un état-major et tous les services nécessaires ; il
prévoyait, on outre « en station à Hamburg », un
contre-amiral avec un bataillon d'équipages de la flottille complété à 1,000 hommes et le nombre de bâtiments qu'exigeraient le bon fonctionnement
des communications et la garde des passes. La ville fut
mise en état de siège et pourvue de casernements, de magasins, de manutentions,
d'hôpitaux.
Dès cette époque, Napoléon s'ouvre au Ministre de la Guerre et au
maréchal Davout de ses projets d'opérations futures dans la région de
l'Elbe moyen. Il fait constater à Clarke que de Hamburg à Berlin il y a 80 lieues,
tandis que, de Wittenberg à Berlin, il n'yen a que 25. Laisser à Hamburg,
les 1re, 2e, 3e, 3e bis
et 50e divisions, en tout soixante-quinze à quatre-vingts bataillons, équivaudrait à se
priver « de forces beaucoup trop considérables ». L'Empereur se propose en conséquence, au début de juillet, de diriger
sur Magdeburg, et de là « à deux journées en avant de Wittenberg » le général Vandamme avec les 1re et 2e
divisions, tandis que Davout, avec les trois autres et une division de 15,000 Danois, le tout constituant le 1.3e corps,
resterait dans la 32e division militaire. Vandamme opérerait de
concert avec Oudinot, établi à Baruth et à Luckau, et avec les 6,000 cavaliers d'Arrighi, ce qui constituerait un groupe d'une cinquantaine
de mille hommes. Davout, selon les forces qui lui seraient opposées,
prendrait l'offensive dans le Mecklenburg ou bien resterait sur la défensive;
mais, dans ce dernier cas, il ne laisserait à Hamburg que
7,000 à 8,000 hommes, et, portant son quartier général sur
la rive gauche de l'Elbe, à Harburg ou à Lüneburg, garderait dans sa main
toute la 3e division et une partie de la 3e bis pour défendre la rive gauche et s'opposer à toutes les tentatives de
l'ennemi. Cette défense lui serait facilitée par la
réunion de toute la 40e division à Werben.
La date fixée pour le départ de Vandamme ne tarda pas à être avancée ; il lui fut prescrit de quitter Hamburg le 25 juin pour
se rendre à Magdeburg où il établirait son quartier
général. Il devait emmener avec lui, en qualité de commandant de son
artillerie, le général Baltus, qui serait remplacé à Hamburg par le général
Jouffroy. L'Empereur désigna, pour exercer le commandement supérieur du génie
de la place, le colonel Deponthon, qui avait été précédemment son officier d'ordonnance
et dont les connaissances étendues et le caractère lui étaient un sûr garant
de la bonne direction et de l'activité imprimées aux travaux d'armement. Un décret du 21 juin spécifia que les, places de Magdeburg. Groningue,
Delft, Wesel et Anvers, expédieraient sur-le-champ à Hamburg, d'après un tableau de répartition précis, les bouches à feu, poudres, projectiles et objets d'artillerie manquant.
En attendant l'arrivée de ce complément d'armement, Davout
devait mettre immédiatement en batterie sur les remparts les 72 pièces dont il
disposait, ainsi qu'une vingtaine de caronades de 24.
Un autre décret prescrivit l'établissement d'une fonderie, destinée à couler des projectiles « avec les vieux fers et canons ». Enfin
l'Empereur projetait d'établir un chantier de construction sur l'Elbe, « mesure à la fois maritime et politique », permettant
d'utiliser les bois, les fers et les chanvres de la Bohême et de l'Allemagne,
et d'avoir, en quelques années, une escadre de douze vaisseaux dans l'Elbe.
Le 1er juillet, Napoléon entrevoit la possibilité d'une prolongation de
l'armistice jusqu'au 15 août. « Si je me décide à cette
mesure, écrit-il à Davout, ce sera spécialement pour Hamburg, puisque cela vous ferait près
d'un mois de gain, ce qui vous donnerait moyen d'achever l'armement et les
ouvrages de Hamburg, et de mettre cette place et Harburg en meilleur état. Les
bataillons de la 3e division bis auraient aussi
le temps d'arriver, et la 50e division se compléterait à 10,000
hommes. Tenez cette nouvelle secrète, mais agissez toujours comme si les
hostilités devaient recommencer au 20 juillet ».
L'Empereur
approuve le lendemain: le projet de construction d;une citadelle au Sand-Thor,
projet qui recevra de suite son exécution ; la proposition de l'établissement
d'un réduit; l'idée de mettre les bastions Léopoldus et Bauhof en communication
par des ouvrages avancés et de relier le Gras-Brock avec le Hamburger-Berg.
Les prévisions de Napoléon au sujet de la prolongation de l'armistice
se justifient, et Davout en est avisé le 24 juillet. L'Empereur suppose
que, dès le 1er août, Hamburg sera « en parfait état de défense », que le gouverneur, les commandants de l'artillerie et du génie, le
commandant en second de la place, le contre-amiral, les chaloupes canonnières,
seront à leur poste, que les habitants auront été désarmés, qu'une « sévère police » sera constituée. Il espère, en un mot, « être sans inquiétude sur le sort de cette place importante ». Napoléon
revient sur la nécessité de ne pas se renfermer dans
Hamburg. Cette ville occupée par une sorte de garnison de sûreté, Davout
devra réunir, dès le 5 août, une quarantaine de mille hommes qu'il fera camper
dans une « position offensive » à l'Est de
Hamburg. De la sorte, il contiendra l'armée suédoise et, d'une manière générale,
tout ce que les alliés pourront avoir dans le Mecklenburg; il les empêchera de
se porter sur Berlin à la l'encontre d'une armée française de 60,000
hommes; il se tiendra prêt enfin « à suivre le
mouvement de l'ennemi, à l'attaquer s'il était en force inférieure ». Une somme de 400,000 francs est mise à sa
disposition pour achat de chevaux .
Au commencement du mois d'août, les travaux de l'enceinte étaient sur
le point d'être terminés, les bastions étaient achevés ; le fonctionnement des
inondations assuré ; les feux des remparts démasqués à 250 mètres en avant des fossés ; un certain nombre de maisons gênant le
flanquement des réduits étaient rasées. La construction des ouvrages extérieurs
était très avancée, bien que le nombre des travailleurs que devaient fournir la
ville et le département diminuât tous les jours, au point qu'il fallut employer
des mesures de rigueur pour y remédier. L'artillerie était au complet, 160
bouches à feu avaient été mises en batterie; tout le matériel destiné à la place de Hamburg, y compris Harburg, était arrivé. L'arsenal
travaillait avec une infatigable activité. Les flottilles de l'Elbe et de
l'Elster avaient été armées et équipées. Quatre hôpitaux militaires étaient
organisés, et de nouveaux locaux allaient être destinés à recevoir 4,000
malades et 4,000 convalescents. Seuls, les approvisionnements de siège étaient
encore insuffisamment pourvus; mais le gouverneur, devant une certaine inertie
du préfet, se proposait d'employer, pour les compléter, des mesures
énergiques. En prévision de la reprise des hostilités pour le 16 août, Napoléon
recommandait instamment à Davout de « centraliser »
ses forces à Hamburg, de n'avoir «rien en marche », après cette date, sur la route de Mayence à Hamburg et de Hamburg à Mayence, et de bien veiller à sa ligne d'étapes
de Wesel à Hamburg, afin de ne rien exposer aux entreprises
des partisans, L'Empereur confirmait son intention de faire marcher 60,000
hommes de Luckau sur Berlin, où Oudinot, auquel est confiée cette opération,
entrera sans doute le troisième jour après la rupture de l'armistice. Il
appartiendra à Davout de favoriser cette manœuvre, en prenant l'offensive avec 30,000 hommes
dans le Mecklenburg, en menaçant également Berlin, et en obligeant l'ennemi à y maintenir un
corps de force égale à la sienne.
Davout fit observer à l'Empereur qu'en retirant pour le 15 août les
fractions du 13e corps établies entre Werben et Harburg, il était à craindre que des partis ennemis ne franchissent l'Elbe, entre Magdeburg
et Harburg, et ne vinssent détruire les convois ou disperser les petits
détachements. Il lui paraissait nécessaire de laisser sur la rive gauche les
petits postes retranchés installés de deux en deux lieues entre Magdeburg et
Harburg, et d'avoir environ 2,000 hommes d'infanterie, une batterie, 200 à 300
chevaux, à la hauteur de Lauenburg, pour secourir ceux des postes qui seraient
attaqués. A ces incursions des partisans, répond Napoléon, « il n'y a pas de remède, et il faut retirer l'artillerie de ces postes
», mais il approuve pleinement l'idée du détachement de Lauenburg, qu'il juge
non seulement utile, mais « indispensable ». Davout ayant objecté la
difficulté de « garder tout l'Elbe », l'Empereur déclare nettement que
telle n'est pas son intention, mais qu'à l'expiration de l'armistice, il faudra
n'avoir en route aucun convoi ou détachement de Brême et de Magdeburg à
Hamburg. « Les circonstances sont fortes, conclut l'Empereur, le rôle que
vous avez à remplir est très actif. Il faut surtout que
vous menaciez de bonne heure, afin qu'on ne se tourne pas entièrement contre ce
qui débouchera sur Berlin, et qu'on ne vous néglige pas. Je vous le répète,
aussitôt que vous saurez que l'armistice est dénoncé, sortez avec pompe de Hamburg,
exigez que tout votre quartier général en parte, et que vos troupes soient
campées ou cantonnées suivant les maximes de la guerre ». Et, quelques jours plus tard, Napoléon, recommandant encore à Davout la plus grande
activité dans ses opérations, insiste pour qu'il ne se laisse pas
« masquer par des forces inférieures, et surtout par ce tas de canailles
qui ne signifie rien ».
Déjà Davout avait mis ses troupes en mouvement pour les
concentrer à Bergedorf, et donné ses ordres pour arrêter les convois et
détachements qu'auraient pu menacer les partisans ennemis. « Je ferai de
mon mieux, disait modestement Davout, pour justifier la confiance de
Votre Majesté ».
*
***
*****
***
*
Le siège de Hambourg par les
armées Russes dura du 30 mai 1813 au 27 mai 1814, soit près d’un an et le
Maréchal Davout ne capitulera que sur l’ordre personnel de Louis XVIII
apporté par le général Gérard et des Moniteurs attestant de l’abdication de
Napoléon 1er que lui apportera son cousin François-Claude d’Avout.